1. Le silence après le lancement
Tu as tout préparé.
Tu as choisi ton nom, peaufiné ton site, créé tes premiers contenus avec soin.
Tu cliques sur “publier”… et tu attends.
Mais rien.
Pas de like, pas de commentaire, pas de visite.
Juste le silence.
Ce moment, tous ceux qui créent en ligne le connaissent.
C’est à la fois exaltant et décourageant.
On espère un ouragan, et seules les feuilles d’automne s’envolent, en silence.
Alors la question se pose :
que faire quand personne ne te lit encore ?
2. L’écho vide : ce que ça fait vraiment
Le silence, c’est parfois pesant.
Tu te demandes si ce que tu écris a du sens.
Si tu t’y prends bien.
Si tu devrais changer de ton, de style, de sujet.
Ce doute-là, il est normal.
Mais il ne veut pas dire que tu n’as pas de valeur.
Il dit juste que tu es au début du chemin.
Chaque créateur, chaque freelance, chaque écrivain est passé par là.
On écrit dans le vide avant d’être lu.
On parle dans le noir avant que la lumière s’allume.
Et quelque part, ce silence est fertile.
Tu attends patiemment, au coin du feu, la fin de l’hiver.
C’est dans ce calme que ton style se forge, que ta voix se pose, que ton message se clarifie.
Le silence n’est pas une punition : c’est une gestation.
3. Pourquoi continuer malgré tout
Écrire, ce n’est pas seulement être lu.
C’est un acte de présence.
Une manière d’exister dans le monde autrement.
Quand tu écris, tu sèmes.
Peut-être que personne ne voit encore tes graines, mais elles sont là, sous la terre.
Elles germeront au printemps.
Le silence n’est pas synonyme d’inutilité.
Il prépare le terrain.
Il t’apprend la constance, la patience, la sincérité.
Continuer à écrire quand personne ne te lit, c’est une passion.
Croire en ton projet.
Croire en ton évolution.
Croire en ceux qui te liront plus tard, quand tu seras prêt et eux aussi.
4. Le temps long : la constance comme stratégie
Aujourd’hui, tout va vite.
Mais écrire, construire une présence en ligne, ça se joue sur le temps long.
Je le vis moi-même : mes articles, mes posts LinkedIn, ma newsletter.
Parfois, il ne se passe rien.
Et puis un jour, quelqu’un m’écrit :
“Ton texte m’a parlé.”
Et ce seul message justifie toutes les heures passées à écrire dans le vide.
Chaque texte que tu publies est une pierre dans ta maison.
Même si elle ne se voit pas encore, elle tient l’ensemble.
Alors j’écris.
Je continue.
Avec passion.
Avec régularité.
Avec sincérité.
Parce que c’est la seule stratégie qui tienne vraiment : être là, encore et encore.
5. Écrire, même sans applaudissements
Un jour, tu regarderas en arrière et tu réaliseras :
le silence t’a construit.
Il t’a rendu plus solide, plus vrai, plus patient.
Écrire, c’est un acte de foi.
Tu tends la main dans le vide, en espérant qu’un jour, quelqu’un la saisira.
Et quand cela arrivera, tu sauras que tu n’as pas écrit pour rien… l’été sera là.
Alors continue.
Écris, même sans applaudissements.
Parce que les saisons ne sont pas éternelles.
Parce que les mots finissent toujours par trouver ceux qui devaient les lire.
